Turbo

Quelques mois après l’excellentissime Croods, le studio DreamWorks dégaine un nouveau film d’animation à l’esprit maison. Comique de situation poussé à l’extrême (les premières scènes montrant les escargots en milieu hostile dans le potager sont à se tordre), gimmick récurrent (on vous en laisse la surprise), punchlines en pagaille, doublage typé savoureusement caricatural : sur tous ces points, Turbo met la gomme, pour un résultat franchement drôle. Le problème, c’est le scénario, qui se prend au sérieux alors qu’il est objectivement crétin. Au lieu d’en assumer le côté gonzo, David Soren privilégie le registre prévisible du « film à message ». Mais si le réalisateur déclenche l’airbag côté histoire, il écrase la pédale d’accélérateur dès qu’il touche à l’animation, spectaculaire à souhait. Les scènes de course vous colleront à votre siège.

Tout est fait dans le souci de la gaieté et de la bienveillance. Plusieurs fois, c’est même le fou rire total face à un détail, une musique, ou une réplique bien sentie. Peu de films parviennent à véhiculer une telle bonne humeur, et à déployer une énergie si vive à sublimer l’amour fraternel et l’amitié face à l’adversité. Et même à rendre leur fierté aux laissés-pour- compte du rêve américain. TURBO, ou la version diablement joyeuse de FAST & FURIOUS.

« Turbo » n’est peut être pas le meilleur dessin animé mais il est si agréable qu’on adhère sans problème.

Le rythme de Turbo est inversement proportionnel à la vitesse originelle de son héros. Aucun temps mort ici mais des courses boostées par une bande son hiphop (Snoop Dogg et Pharrell Williams notamment), du danger (gare aux tondeuses et aux oiseaux prédateurs qui rôdent), du suspense et une esthétique flashy. Punchy et divertissant.

Honnêtement, ils auraient dû l’appeler « course d’escargots », tout aussi rébarbatif.

Des doublures de talents dans un film d’animation de course à l’escargot.

un film d’animation plutôt original, une incursion étonnante au milieu des “dragsteropodes”. Un conte pour enfants à la Cars, efficace et loin d’être mollasson.

Les petits et les grands seront conquis par la vélocité de l’animation, les personnages (mention spéciale au frangin raisonnable, Chet), les surprises et rebondissements. D’un carré de plants de tomate aux circuits d’Indianapolis, d’un face-à-face avec une tondeuse à une homérique attaque de corbeaux, éclats de rire garantis...

DreamWorks appuie sur le champignon avec ce flim d’'animation délicieux et plein d’'autodérision. Optez pour la VO pour découvrir la voix de Ryan Reynolds et de Michelle Rodriguez.

David Soren a donné un rythme échevelé et beaucoup d’humour à l’histoire de ce gastéropode craquant.

Postulat malin (...). Mais (...) le scénario suit une route toute tracée, accidentant de façon artificielle la ligne droite vers un final sans surprise.

Un dessin animé peu original mais généreux avec suffisamment de points ingénieux pour capter l’attention des adultes comme des plus jeunes.

Avec l’histoire improbable d’un escargot qui devient aussi rapide qu’une F1, Dreamworks livre un film d’animation divertissant mais creux

La vie d’un escargot croisé avec l’aventure de « Cars », une identité vocale intéressante, un film d’animation très drôle.

Soyons honnête, le public des enfants n’est pas vraiment exigeant, tant qu’il y a des couleurs, du mouvement et un quotient élevé d’absurdités, ça fonctionne. Voila pourquoi « Turbo » existe.

La fin de cette épopée a peu de chances de surprendre, mais comme on aime à le répéter dans le milieu du sport, c'est le parcours qui compte, et celui de Turbo reste très honorable.

A défaut d'être originale, la mise en scène est efficace : couleurs flashy et seconds rôles vrombissants.

Même si il manque d’originalité, ce film a beaucoup d’humour grâce aux répliques timbrées et bien senties, sans parler du casting de voix exceptionnel.

si Turbo n’intégrera pas le Panthéon des grandes productions Dreamworks, il demeure un divertissement tout à fait honnête où l’humour fait mouche à chaque sortie de virage malgré les chicanes douteuses d’un récit bien trop léger pour convaincre totalement les adultes accompagnateurs.

S'il est vrai que l'animation n'est pas ce que l'on a vu de plus abouti dernièrement, le film est plus humain et possède un capital sympathie indéniable.

Ce long métrage d’animation, accessible dès 6 ans, raconte l’émancipation d’un mollusque idéaliste qui veut repousser ses limites. Du rythme, un humour décalé et une utilisation optimale de la 3D : le cocktail gagnant de DreamWorks.

Tout est basé sur l’originalité du héros mais pour le reste, le réalisateur s’est trop influencé de la concurrence tels que « Ratatouille » ou « Cars », ça en devient gênant.

Un film à l’animation attractive mais à la narration un peu médiocre.