Toutes les critiques de All Is Lost

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thomas Agnelli

    J.C. Chandor a conçu All Is Lost en réaction à Margin Call, son précédent film où il décryptait l’explosion d’une bulle financière, avec des joutes verbales et un beau casting enfermé dans un open space. Cette fois, il propose un acteur seul à l’écran (Robert Redford, magistral), en pleine mer et sans aucun dialogue. Une immersion totale dans l’horreur du vide qui interdit les artifices (pas de flash-back, de voix off ou de violons). Cet art radical du contre-pied permet au réalisateur de privilégier l’épure à la dramatisation et de traduire une situation complexe de manière simple. Ainsi, lorsque le personnage éprouvé, perdu sur son voilier, est ignoré par des paquebots de marchandises, Chandor sous-tend les ravages d’un capitalisme bien plus féroce que les requins. En tant que fondateur du festival de Sundance, Redford, lui, souffre pour un cinéma indépendant menacé de disparition. De la même façon qu’un homme voit défiler sa vie avant de mourir, des souvenirs émouvants de ses rôles chez Arthur Penn, Sydney Pollack, George Roy Hill reviennent nous hanter pendant l’épreuve de survie. Ce septuagénaire, revenu de tout, apporte son vécu, son expérience de la vie et ses combats à ce navigateur regardé par l’abysse, fragile comme une flamme sur le point de s’éteindre. À travers lui, Chandor demande si l’humanité mérite d’être sauvée et fait appel à la manière dont chaque spectateur appréhende l’existence, selon qu’il se considère altruiste ou misanthrope. Au-delà de son intensité inoubliable, la dernière scène d’All Is Lost sonde clairement cette foi et, en laissant les options ouvertes, produit un éclat éblouissant, proche de la grâce.

Les critiques de la Presse

  1. Time Magazine
    par Mary F Pols

    L’apogée dans la carrière d’un des plus grands acteurs de tous les temps, le grand Robert Redford.

  2. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Un Gravity marin dont on ressort puissamment transformé, et émotionnellement secoué par la virtuosité de la réalisation et le jeu sans compromis d’un Robert Redford épatant dans le désespoir…

  3. Le Figaro
    par Eric Neuhoff

    Dans le film de J. C. Chandor, l'acteur américain est prodigieux dans la peau d'un navigateur en plein naufrage.

  4. Paris Match
    par Christine Haas

    « All is Lost » : un récit sans dialogues, tourné en extérieur, avec un seul acteur, Robert Redford, 77 ans, coincé dans les cordages, hissé au sommet d’un mât de 20 mètres. Une folie douce car le fi lm ne contient aucun plan sur la terre ferme, mais des séquences avec des requins, des scènes où le voilier coule dans des réservoirs de la taille de terrains de foot, sécurisés par des techniciens issus de « la génération “Titanic” ». « Toute la mythologie de Redford , sa vie sportive dans l’Utah, la création de Sundance, son engagement pour l’écologie, est intégrée au personnage sur lequel on ne sait rien, explique Chandor. Progressivement on oublie que c’est Redford, et on devient cet homme qui s’accroche à la vie. On est avec lui. On est lui !"

  5. Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    "All Is Lost" ne serait sans doute pas aussi puissant sans Redford, ce film au titre résigné donne aussi en retour une raison à l'acteur d'y croire: non, rien n'est perdu.

  6. Positif
    par Pierre Eisenreich

    Le scénario aurait pu se réduire à un condensé de la bible de l'école de voile des Gléans ; la mise en scène dépasse largement le cadre du manuel de sécurité pour parfait plaisancier.

  7. Metro
    par Mehdi Omaïs

    De mémoire, jamais un survival maritime n’aura été aussi puissamment mis en scène que ce mutique et viscéral All Is Lost

  8. Variety
    par Justin Chang

    Un film impressionnant, sans dialogues mettant en scène le fabuleux Robert Redford.

  9. Le Parisien
    par Alain Grasset

    La performance de Redford, 77 ans, seul à l’écran pendant 106 minutes, est absolument impressionnante. Et le spectateur éprouve le curieux sentiment de batailler en pleine mer avec la star.

  10. Time Out
    par Joshua Rothkopf

    Ce film est un salut pour le cinéphile.

  11. Télérama
    par Jeremie Couston

    Ni crise mystique, ni châtiment non plus, comme dans Gravity, pour justifier l'avalanche de coups du sort (voie d'eau, typhon, requins...). La caméra plonge sous la mer ou s'envole parfois dans les nuages. Pour mieux encercler notre Ulysse aux yeux azur, qui se battra jusqu'à son dernier souffle, acceptant le destin sans montrer le moindre signe de panique. Avec le sentiment du devoir accompli. Avec l'impassibilité et la force tranquille de l'homme qui a enfin trouvé l'authenticité qui manquait à sa vie.

  12. Time Magazine
    par Mary Corliss

    Le point culminant dans la carrière de Redford.

  13. New York Observer
    par Rex Reed

    Seul dieu sait ce que ce film aurait été sans la force, l’intelligence et l’assurance de Mr Robert Redford.

  14. Entertainment Weekly
    par Owen Gleiberman

    C’est seulement le 2ème film de Chandor et il a un style extrêmement pur.

  15. CinémaTeaser
    par Aurélien Allin

    En confrontant un homme seul aux tumultes de l’océan, J.C. Chandor s’affirme comme l’un des cinéastes les plus audacieux et talentueux de sa génération.

  16. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Dire que Robert Redford est magistral dans All Is Lost reste en dessous de la réalité. Il y avait fort longtemps qu’on n’avait pas vu l’acteur se donner autant que dans ce drame d’un homme soudain confronté à une mort probable. Sur un sujet qui aurait pu tourner à l’exercice de style, J.C. Chandor, en cinéaste brillant, livre une fable qui invite à s’interroger sur le sens de la vie tout en partageant une aventure épique.

  17. Critikat.com
    par Vincent Avenel

    Le « film d’immensité » est-il une expression de l’angoisse, diffuse mais omniprésente, générée par la crise actuelle ? Doit-on voir dans la mer ou l’espace l’équivalent symbolique de l’anxiété face l’incertitude du lendemain ? Si c’est le cas, le propos de All Is Lost est parfaitement terrorisant, et de voir ainsi confirmée la sentence énoncée dans le titre du film n’est guère réconfortant.

  18. Screen International
    par Tim Grierson

    Un exercice qui absorbe la dimension dramatique et la narration minimaliste, une histoire de survie en mer guidée par un réalisme poignant sans tomber dans l’excès larmoyant.

  19. Ecran Large
    par Geoffrey Creté

    Une épopée d’une ténacité rare, qui agite sans vergogne le flambeau de l’humain face au spectaculaire hollywoodien.

  20. Evene
    par Etienne Sorin

    Après "Margin Call", exercice de style surcoté sur les requins de la finance, J. C. Chandor prouve qu’il est plus à l’aise avec des vrais requins et un gros poisson, Redford le magnifique.

  21. Film.com
    par Jordan Hoffman

    Chandor nous livre du pur cinéma du début à la fin.

  22. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    J.C. Chandor revient avec un film de survie, où face à une situation perdue, un individu est confronté à la violence dévastatrice des éléments, à l’instar de ce qu’était Margin Call. Dans ce drame humain à la tension suffocante, Redford réalise une performance émotionnelle et physique saisissante de justesse.

  23. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Redford naufragé en mer dans un survival radical – pas de dialogues – et habile.

  24. The Guardian (UK)
    par Andrew Pulver

    Redford est exceptionnel, une performance digne d’un tour de force, il crève l’écran sans effort et sans le soutien d’acteurs complémentaires.

  25. La Croix
    par Arnaud Schwartz

    Ce beau film, fort, sobre, pose avec intelligence la question du courage et de l’abandon.

  26. The Wrap
    par Alonso Duralde

    « All I lost » était un challenge à produire pour satisfaire le public, le pari est réussi.

  27. Version Femina
    par Anne Michelet

    On ne s’ennuie pas une seconde dans ce lm sans dialogues, porté par un acteur fascinant : Robert Redford, époustouflant dans sa lutte pour sa survie, seul face à la mer.

  28. Libération
    par La rédaction de Libération

    En figure de proue de ce combat inégal, de ce baroud d’honneur, Redford est impeccable, réduit à des onomatopées («fuck», «shit», «nooo»), mais plein de panache, fût-il inutile.

  29. Globe and Mail
    par Liam Lacey

    Un film rigoureux, sérieux et habile. Redford crève l’écran grâce à ses réactions, son émotion et sa présence physique.

  30. Hollywood Reporter
    par Todd Mc Carthy

    Un impressionnant one man show à travers cette épopée au cœur de l’océan.

  31. Les Fiches du cinéma
    par La redaction de Les Fiches du Cinema

    Passant outre la crédibilité de son personnage principal, J.C. Chandor (“Margin Call”) livre une sorte de geste originel, épuré et contemplatif.

  32. Culture box by france Tv
    par Jacky Bornet

    Remarquablement mis en scène, vibrant, effrayant, l’on est à côté de Redford du début à la fin, partageant le drame qui se joue au péril de sa vie.

  33. par François Forestier

Le film est passionnant. Et Robert Redford, tout en finesse, est magnifique.

  • Le Canard Enchainé
    par Jean-François Julliard

    Mieux vaut ne pas craindre le roulis et aimer l'univers nautique. Mais difficile de rester insensible à ce combat de l'homme désarmé face au Léviathan liquide.

  • The New Republic
    par David Thomson

    Un film séduisant, remuant, un retour aux sources où l’époque du film Américain grand public était la meilleure.

  • Toutlecine.com
    par Jordan Kalfon

    Deuxième film de J.C. Chandor après le très remarqué Margin Call, All is lost part d'un concept risqué pour accoucher d'une œuvre magnifique et brute, dénuée de tout artifice.

  • StudioCiné Live
    par Emmanuel Cirodde

    Les dimensions minimalistes de l'intrigue placent le film à mi- chemin entre Le vieil homme et la mer et Gravity. Ce survival doit beaucoup à la présence de Robert Redford, unique occupant du cadre, dont le jeu passe par tout le corps. En l'absence d'antagoniste et de dialogues, il se livre à une puissante pantomime convoquant force et intelligence. Un tour de force jamais victime de son unité extrême de lieu et d'action.

  • Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    All Is Lost est à la mer ce que Gravity est à l'espace. Voilà bien le génie du cinéma américain : ce pur comportementalisme qui fascine le spectateur et finit par lui ouvrir les portes de la spiritualité. Quelques pistes supplémentaires pourront in fine être suivies par le spectateur désireux de voir plus loin que le bout de cet océan. La première est celle de ces titanesques bateaux chinois surchargés de marchandises qui, non contents d'avoir causé sa perte, semblent narguer le rafiot du retraité américain : à bon entendeur, salut. La seconde, plus poétique, ferait de cette lutte acharnée pour différer la promesse de la mort une métaphore de la vie elle-même. Un dernier mot sur la fin du film, qui va sûrement diviser ses spectateurs. On en dirait bien un peu plus, mais on ne tient pas à être jeté tout vif aux poissons de la Seine par des lecteurs furieux.

  • A nous Paris
    par Fabien Menguy

    “Tout est perdu”. Cette chronique d’un naufrage annoncé nous tient en tout cas en haleine jusqu’au bout, malgré un côté “j’ai vraiment pas de bol”, l’absence de paroles, et la présence d’un seul acteur à l’écran... mais quel acteur, en même temps !

  • L'Express
    par Eric Libiot

    Il y a quelques semaines, En solitaire impressionnait par sa mise en scène "in vivo", aujourd'hui All Is Lost manque de réalisme et d'images fortes, et on finit par souvent imaginer le tournage en bassin

  • Daily Teleghaph
    par Robbie Collins

    L’envergure des plans est peut être limitée mais « All is lost » reste un très bon film : une idée soignée, agilement exécutée.

  • Les Cahiers du cinéma
    par Mathieu Macheret

    La mise en scène de Chandor, sèche et sans inventivité, s’intéresse moins à fournir une expérience spatiotemporelle qu’à dérouler une suite d’actes, de gestes simples mais ingénieux par lesquels le personnage se dresse contre les circonstances, lutte contre l’imminence du naufrage.

  • Marianne
    par Danièle Heymann

    J.C. Chandor, le jeune réalisateur qui avait fait forte impression avec son premier film, Margin Call, tout le contraire de celui-là (...)

  • Télérama
    par Jacques Morice

    Une action terne, filmée mollement, sans le rythme requis par ce genre très en vogue qu'est le « film de survie » : J.C. Chandor veut se distinguer, se refuse au montage nerveux, préfère l'action lente, une suite de gestes accomplis de manière méthodique et réfléchie. Soit. Mais on a du coup la désagréable impression d'assister non pas à une expérience extrême, mais à une sorte d'épreuve avec un MacGyver de la voile. Il ne manque que le couteau suisse.