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Quand les galeries du site archéologique où elle travaille s’effondrent sur elle, Anna tombe dans le coma. Les événements récents de sa vie affleurent alors, de ses rapports avec sa mère à sa rencontre avec Peter, un collègue. Pour son premier long métrage, la réalisatrice a eu l’heureuse idée de proposer une partition tragique à Joséphine de Meaux, plutôt abonnée aux seconds rôles comiques. Hormis cette audace, le fi lm entasse les clichés, sur le fond comme sur la forme, et la fiction s’écroule, ensevelissant les personnages.
Toutes les critiques de Le Jour de la grenouille
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Parfois trop allusif, ce film qui ne jure que par la délicatesse devient vite un pari radical et séduisant.
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Le jour de la grenouille est l'occasion pour Joséphine de Meaux, connue pour ses crises d'hystérie dans les comédies d'Éric Toledano et Olivier Nakache (Nos jours heureux et Tellement proches), de montrer l'étendue de ses talents dramatiques. Autour d'elle, les seconds rôles irradient, de Dominique Reymond à la chanteuse Carmen Maria Vega, qui fait ici de prometteurs premiers pas devant la caméra.
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"Le Jour de la grenouille" est un film qu'il n'est pas aisé d'aborder, et par lequel on a du mal à se laisser faire. Mais son refus presque constant de la facilité et sa reconstitution attentive des circonvolutions de la mémoire en font un exercice d'observation original auquel il est intéressant de se prêter.
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Beau travail de fouille sur le terrain meuble d'une vie, ses strates sociales si diverses, ses mouvements imprévus et ses glissements de mémoire.
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Le résultat, souvent trop sec ou trop bavard, n'en demeure pas moins intéressant : avec une belle économie de moyens, la réalisatrice parvient à construire de troublantes correspondances entre les vivants et la mémoire.
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Il y a quelque chose de touchant, autant que d'ambitieux, dans ce "Jour de la grenouille".
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On pourra éventuellement reprocher [à la réalisatrice] un formalisme extrême. Ce souci de la manière emprisonne parfois l'expression de l'émotion (...). Mais l'exigence de la cinéaste dans ses partis pris en impose de bout en bout.
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L’intelligence du montage, la sensibilité un rien âpre de la mise en scène et la subtilité de l’interprétation pallient la mécanique toujours risquée d’un scénario reposant sur de nombreux flash-back.
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A vouloir traiter de multiples sujets à la fois, Béatrice Pollet dilue le fil narratif de son premier long-métrage à travers un montage chaotique qui empêche toute identification avec les personnages.
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Quelle bonne idée de confier un premier rôle à Joséphine de Meaux cette comédienne singulière qu'on a remarqué dans l'univers Toledano / Nakache (...) Cependant il est regrettable que, pour raconter cette histoire, la réalisatrice ait opté pour une forme fragmentaire de va-et-vient dans le temps qui empêche l'émotion.
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Archéologie et amour, on a déjà vu ce type d'association (...) mais là, entre époussetage de restes préhistoriques et veillée chansons à l'auberge du coin, le romantisme en prend un coup.