Toutes les critiques de Le congrès

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    L’ambition du nouveau film d’Ari Folman (Valse avec Bachir) crève l’écran avec ses ensorcelantes réflexions sur l’image, la technologie, la vieillesse, la maladie et le fanatisme. La performance vertigineuse de Robin Wright, qui joue « une » Robin Wright allant d’humiliation en humiliation, ajoute au trouble qui nous étreint dès les premières images prometteuses de cette expérience de cinéma. Puis, après un climax ébouriffant qui scelle le destin tragique de l’héroïne, le film opère un radical virage esthétique et dramatique : aux prises de vues réelles succède l’animation dont le style, mi-manga, mi-performance capture, ne convainc pas ; à l’influence majeure de Philip K. Dick (manipulation, cynisme, cybervision) se substitue celle, moins flatteuse, de Jaco Van Dormael (confusion, préciosité). Drôle d’objet assez fascinant.

Les critiques de la Presse

  1. Le Parisien
    par Alain Grasset

    Un sujet passionnant que le réalisateur israélien de « Valse avec Bachir » nous raconte dans cette fable futuriste qui mélange images réelles et animation.

  2. Les Cahiers du cinéma
    par Jean-Philippe Tessé

    La première partie du "Congrès" nous laisse terrassé par l’émotion. (…) Puis, dans le dédale de cette science-fiction échevelée jusqu’à la confusion, on se sent perdu mais on a la sensation aussi que quelque chose gonfle (…) "Le Congrès", dans son délire, ne racontait que cela : l’histoire d’un enfant fragile et de sa mère, une actrice qui avait peur.

  3. Elle
    par Florence Ben Sadoun

    Ce film fantastique est une véritable réflexion sur l'hypertechnologie du cinéma d'aujourd'hui, la montée en puissance de la 3D et, surtout, sur le risque de perdre (...) l'essentiel de ce qui nous meut vers les salles, l'émotion!

  4. Télérama
    par Etienne Sorin

    On ne sait pas ce que Folman a gobé mais la drogue a l’air puissante à la vue du monde virtuel que l’héroïne décrit assez justement comme le « bad trip d'un animateur sous acides ».Malgré une seconde partie où l’on frise l’overdose , les retrouvailles virtuelles entre Wright et son fils Aaron, atteint de surdité et cécité chez les humains de chair et d’os, donnent au dénouement une force inattendue.

  5. Les Inrocks
    par Jacky Goldberg

    Une fable sur le vertige des nouvelles images, qui se clôt en mélo déchirant. Par le réalisateur de “Valse avec Bachir”.

  6. Evene
    par Etienne Sorin

    Malgré une seconde partie où l’on frise l’overdose , les retrouvailles virtuelles entre Wright et son fils Aaron, atteint de surdité et cécité chez les humains de chair et d’os, donnent au dénouement une force inattendue.

  7. Le Canard Enchainé
    par David Fontaine

    Ce film d'Aei Folman (...) est très ambitieux. Mais veut peut-être trop en dire sur les risques de dérive virtuelle et de "dictature mondiale chimique". Il apparaît nettement moins maîtrisé que son chef-d'oeuvre précédent "Valse avec Bachir".

  8. Nouvel Obs
    par Olivier Bonnard

    Bref, un film qui se barre dans tous les sens, aussi foutraque que fascinant.

  9. Time Out
    par Anaïs Bordages

    Malheureusement, ‘Le Congrès’ s’éloigne alors de son puissant sujet, pour se perdre dans un mélodrame confus et indigeste : trop d’ellipses, trop de rebondissements incompréhensibles… C’est bien dommage, car malgré sa dernière demi-heure ratée, le film d’Ari Folman reste un véritable choc sensoriel, un ovni cinématographique si audacieux qu'on serait prêt à tout lui pardonner.

  10. StudioCiné Live
    par Sophie Benamon

    L'impression de documentaire est forte, tant le réalisateur brouille les pistes avec la réalité. Dans la seconde partie, on change complètement d'univers - mais pas d'héroïne et de support: l'animation a remplacé l'image pour basculer dans un film SF pur, où les drogues ont pris le pouvoir et où l'on s'échappera de soi pour survivre. À voir.

  11. Film.com
    par Jordan Hoffman

    Ari Folman est un réalisateur bien déterminé à faire des films comme il l’entend.

  12. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    On pense davantage à Yellow Submarine (George Dunning, 1968) devant ce délire au look furieusement seventies, dont l’humour cache une réflexion sur des sujets aussi sérieux que l’art, le vieillissement et le droit à l’image. Folman est un philosophe badin, qui manie les changements de ton avec virtuosité. Son film n’est pas exempt de maladresses, mais son originalité force au respect.

  13. Télérama
    par Blottière Mathilde

    Après “Valse avec Bachir”, Ari Folman oscille entre réel et virtuel. Robin Wright et Harvey Keitel tiennent la première partie de ce film hybride et à moitié réussi.

  14. Les Fiches du cinéma
    par Isabelle Danel

    Robin Wright joue les actrices en perte de vitesse et se fait scanner pour la postérité avant de revenir dans un monde animé. Bienvenue dans une réflexion foisonnante, même si imparfaite, sur le cinéma et ce qu’on en fait. Par l’auteur de Valse avec Bachir.

  15. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    Du film, on retiendra surtout une première partie jubilatoire, qui croque Hollywood avec acidité.

  16. CinémaTeaser
    par Emannuelle Spadacenta

    C’est pourtant un film riche, offrant plusieurs pistes de réflexion particulièrement intéressantes. Mais la forme, d’abord si douce, se fait trop revêche pour inciter à se plonger dans les thèses de Folman.

  17. La Croix
    par Stéphane Dreyfus

    Mêlant prise de vue réelle et animation, Ari Folman, réalisateur du magnifique « Valse avec Bachir », signe un film confus sur la société du spectacle du XXIe siècle.

  18. Le JDD
    par Barbara Théate

    Servi par une Robin Wright impériale, il s’interroge sur le statut de l’acteur, instrumentalisé par une industrie qui ne veut plus fabriquer de l’art mais des produits de grande
    consommation. Dommage que le réalisateur israélien ne tienne pas son sujet jusqu’au bout.

  19. Libération
    par Clément Ghys

    Là où Valse avec Bachir prouvait, si besoin était, que l’image filmée n’était pas le seul procédé adéquat pour décrire une réalité, surtout émotionnelle, le Congrès fait l’inverse, résume le dessin à son seul pouvoir délirant. Un propos qui, doublé d’une technophobie certaine (quasiment résumable à la formule «le numérique tue»), sonne creux.

  20. Ecran Large
    par Melissa Blanco

    Manquer de nuance (dans son discours) quand on réalise un film si coloré, quelle hérésie !

  21. Télérama
    par Blottière Mathilde

    Le film très attendu du réalisateur de Valse avec Bachir déçoit. Après une première partie étourdissante (en prise de vues réelle, avec Robin Wright et Harvey Keitel) sur l'avenir du cinéma et le pouvoir de l'incarnation, la seconde (animée) vire au gloubi-boulga visuel et philosophique. Dommage.

  22. Toutlecine.com
    par Camille Esnault

    Un objet hybride, moitié prises de vue réelles, moitié animation, qui nous a nous-mêmes laissés partagés entre émotion et déception.

  23. Transfuge
    par Louis Seguin

    (...) la première partie semble mieux tenir son cap, et montrer la dématérialisation des corps avec plus de force que la partie animée, handicapée par sa surcharge visuelle et discursive évoquant un trip à l'acide. Gare à la descente.

  24. Critikat.com
    par Raphaëlle Pireyre

    Ari Folman prend le contre-pied absolu de Valse avec Bachir en proposant un film hybride, mi-prise de vue réelle, mi-animation, mais aussi théorisant son hésitation entre documentaire et science-fiction. D’une actrice contrainte de signer un contrat qui a tout du pacte avec le diable à un univers cartoonesque un brin hystérique, on ne comprend pas toujours où veut nous mener le cinéaste avec ce voyage dans le temps, l’espace et les genres.

  25. Libération
    par Didier Péron

    Après «Valse avec Bachir», Ari Folman se perd dans une science-fiction déjà datée.

  26. Le Monde
    par Noémie Luciani

    Porté par une Robin Wright scannée, le nouveau film du réalisateur de Valse avec Bachir (2008) renoue avec une idée forte : montrer que le cinéma d'animation peut être une illustration fidèle de la réalité. Mais il emmêle les styles et les intrigues dans un capharnaüm sans nom ni corps.

  27. Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    Le Congrès aurait pu être le film le plus incontrôlable, acerbe, méchant contre l'industrie cinématographique depuis "Mulholland Drive" (David Lynch, 2000). Mais trop naïf, trop gentil et trop confus, il n'y parvient qu'à moitié, tombant dans les pièges théoriques du méta-film, s'embourbant dans une narration alambiquée, arrivant tout simplement trop tard. Et le spectateur d'être intrigué, à défaut d'être transporté, par cette sympathique proposition.

  28. MSN Movies
    par William Goss

    De belles idées sur l’identité et l’intégrité avec une Robin Wright qui les met parfaitement en valeur.

  29. A voir à lire
    par Bruno Rit

    Au-delà de ces considérations scénaristiques, Le Congrès souffre d’un cruel manque de rythme et ne parvient jamais à produire du spectacle, malgré les magnifiques images qu’il propose en grande quantité – que ce soit dans sa première ou seconde partie. Ses dialogues sont longuets, ses séquences d’action ratées, et son incapacité à créer de l’émotion en fait un long métrage inoffensif, alors que sa dimension politique est évidente. A l’image des personnages de son film, Ary Folman s’est hélas perdu dans ses rêves et ses désirs de grandeur.