Le Sommet des Dieux
Wild Bunch Distribution

Avant Inoxtag et le grand succès de Kaizen, il y a eu ce très beau film d'animation sur les explorateurs en montagne. Il revient ce week-end à la télévision.

A Katmandou, le reporter japonais Fukamachi croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l'on pensait disparu depuis des années. Il semble tenir entre ses mains un appareil photo qui pourrait changer l'histoire de l'alpinisme. Et si George Mallory et Andrew Irvine étaient les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l'Everest, le 8 juin 1924 ? Seul le petit Kodak Vest Pocket avec lequel ils devaient se photographier sur le toit du monde pourrait livrer la vérité. 70 ans plus tard, pour tenter de résoudre ce mystère, Fukamachi se lance sur les traces de Habu. Il découvre un monde de passionnés assoiffés de conquêtes impossibles et décide de l'accompagner jusqu'au voyage ultime vers le sommet des dieux.

Sorti en septembre 2021 au cinéma, Le Sommet des Dieux avait impressionné Première. Par son brio scénaristique, ce film condensant un manga de 1000 pages en seulement 1h30, mais aussi par son animation, le réalisateur Patrick Imbert, déjà derrière Ernest et Célestine ou Le Grand méchant renard, s'étant dépassé pour donner vie à ce projet très ambitieux.

Du début à la fin, Le Grand Méchant Renard déborde de bonnes idées

Bonne nouvelle, il revient en ce samedi soir sur France 4, ainsi qu'en replay sur le site France.TV. Voici notre critique.

Fukamachi, photographe japonais, enquête sur Habu, une légende déchue de l'alpinisme nippon qui détient un appareil photo des années 20 renfermant peut-être le secret de la conquête de l'Everest. Mais Habu possède aussi son lot de sombres secrets... Adapter le foisonnant et passionnant manga alpin de Jirō Taniguchi en film était un sacré défi, aussi bien visuellement que narrativement : le réalisateur Patrick Imbert, connu pour s'adapter au trait des œuvres d'origine (Ernest et CélestineLe Grand méchant renard), s'éloigne intelligemment du trait de l'auteur (et de la densité du récit) pour donner dans l'épure sobre. Une sorte de version ligne claire de la BD d'origine, qui recherche moins la sensation du vertige que celle de la tension pure. Et en fin de compte, c'est très impressionnant.


Kaizen, d'Inoxtag, déjà à la télévision