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Quelques mois après le quasi ethnologique Comme un lion, la passion du football anime à son tour le jeune héros des Petits Princes. Pas de réalisme documentaire ici, mais une
volonté assumée de suspense et de mélodrame – l’adolescent en question souffre d’une malformation cardiaque qui risque à tout moment de lui coûter la vie – pour un résultat
habile, accrocheur et émouvant. Révélée en 2010 par Fracture, le superbe téléfilm d’Alain Tasma, la gueule d’ange de Paul Bartel laisse augurer une montée en première division.
Toutes les critiques de Les Petits Princes
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La mièvrerie redoutée est évitée, au profit d'un humour qui oscille entre cruauté et ironie, et la mise en scène se colore, à la fois, de la fierté bravache et de la fragilité touchante de sa figure centrale.
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De jolies séquences de matchs et un casting parfait.
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Paul Bartel apporte fraîcheur et rugosité à cet adolescent au tournant de la vie. Il émane de ce film prometteur mais jamais poseur une sincérité qui force le respect.
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Les Petits Princes, premier film sous haute tension de Vianney Lebasque, est comme un direct dans la lucarne. On est loin des comédies à grosses ficelles sur le foot façon Les Seigneursou Trois zéros. Ici, le football sert uniquement de toile de fond à un récit initiatique. Il y a du Billy Elliot dans ce long-métrage cursif, dynamisé par la présence du jeune Paul Bartel
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En quelques mots, les dialogues dessinent une personnalité. Ils restituent avec réalisme les échanges, parfois cruels mais souvent d’une verve fulgurante, d’adolescents pour beaucoup issus de l’immigration.
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Les footballeurs ont rarement marqué des buts au cinéma. Avec Les petits princes, on ressent un vrai frémissement, celle d’une première oeuvre prometteuse, pleine de fougue et de passion, qui nous font lui pardonner ses menus défauts.
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On peut ne pas aimer le foot, mais craquer pour ces valeureux petits princes. Ils ont du charme, de l’énergie à revendre et des rêves d’ado plein la tête. Le réalisateur évite judicieusement les clichés qui accompagnent ce type de sujet et signe un petit film généreux, bien ficelé, fragile, qui, comme son héros, a un cœur gros comme ça ! Pour l’anecdote, le footballeur Éric Abidal, qui fut opéré d’une tumeur au foie, a été tellement touché qu’il a décidé de le coproduire en le découvrant au montage.
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Ces têtes à claques mangeurs de McDo, dont très peu deviendront pros, parviennent à faire rire et émouvoir, sous le regard bienveillant de l’entraîneur Eddy Mitchell et de son adjoint Reda Kateb. Quant au prodige JB, Billy Elliot resté dans le droit chemin (le foot, pas la danse), malgré les rivalités et la charge de travail, il trouve le temps de tomber amoureux et de se réconcilier avec son veuf de père. Et, bien sûr, de planter quelques jolis buts.
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Au final, si Les Petits Princes apparaîtra peut-être comme un film quelconque pour certains, il est une des rares réalisations à respecter les fans de football en retranscrivant parfaitement l'essence même de leur sport. Une petite révolution en somme.
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L'apprentissage d'un jeune et talentueux footballeur qu'une malformation cardiaque rend inapte à une carrière professionnelle. Un film aseptisé qui, pour divertir, n'a pas peur d'aligner les clichés. S'il se laisse regarder sans déplaisir, il s'oublie aussitôt.
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Dans Les Petits Princes, on trouve du talent. Mais faute d’un scénario qui ne va jamais au bout de ce qu’il met en place, le film rate ses occasions.
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Cette comédie dramatique attachante dépeint de manière assez réaliste le monde de la compétition et la fascination qu’il exerce sur les jeunes.
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Vianney Lebasque n'esquive pas toujours les clichés mais, en connaisseur, il filme bien les séquences de foot.
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un objet transparent et domestiqué, petite beauté de vignette portée par un navrant inconscient de normalisation publicitaire.