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Un agent de la CIA n’est pas content quand son élève tue la femme de sa vie. Fort heureusement, avant de mourir, celle-ci lui a donné le nom du seul témoin capable de prouver que le futur président russe est un criminel de guerre. "The November Man" a beau se dérouler de nos jours, il est tellement déconnecté de la réalité qu’il a l’air d’avoir été réalisé au siècle dernier. L’intrigue juxtapose les incohérences avec une constance comique, tandis que la mise en scène accumule les clichés qu’on croyait proscrits depuis longtemps
(la tueuse russe en collants noirs ou le héros qui s’éloigne au ralenti tandis qu’une voiture explose dans son dos). Malgré toute la sympathie que peut inspirer Pierce Brosnan, une série d’artifices poussifs ne parvient pas à le rendre crédible en tueur impitoyable. Quant à son « fils spirituel », il est incarné par le fade Luke Bracey, pas vraiment aidé par un épisode risible impliquant la chatte de la voisine... Incidemment, "The Equalizer", d’Antoine Fuqua, qui sort le même mois, présente des similarités, mais la comparaison n’est pas du tout à l’avantage du film de Donaldson.
Toutes les critiques de The November Man
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le film se déguste comme un vieux whisky irlandais, même si ce n'est pas vraiment un grand cru. Il y aura sûrement des amateurs!
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Un thriller d'espionnage classique et très efficace.
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Le style rude du film devient parfois rustre, flirtant avec des atmosphères à la SAS, vite lissées par un classicisme d'assez bon aloi. Pierce Brosnan semble, de ce point de vue, le choix idéal : un acteur solide, à l'ancienne.
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Encore un de ces thrillers qui devient incohérent au fur et à mesure qu’il progresse.
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Il n’y a pas spécialement de faux pas dans « November man », c’est juste un film inutile et peu original.
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Brosnan a atteint son but, il est glacial : il nous montre un personnage qui prend un plaisir à tuer grâce à sa licence, il semble avoir oublié sa raison de vivre.
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Malheureusement le film évolue vers une vendetta à la Jason Bourne, sanglant et sans intérêt.
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L'intrigue reste assez basique et la mise en scène un peu décevante.
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Un petit goût de cinéma des années 1990 parfume ce thriller d’espionnage à l’intrigue trop évidente. Pierce Brosnan (qui fut James Bond) tente de se recycler, mais les espions ne sont plus ce qu’ils étaient.
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Un petit ingrédient imprévu : c’est un film de parricide, où l’intrigue n’est là que pour décorer (on en perd vite le fil) mais où l’essentiel se joue entre Brosnan et son protégé Mason (Luke Bracey), deux facettes d’un œdipe mal résolu qui tourne au vinaigre à l’échelle du contre-espionnage mondial. L’idée est un peu toute seule dans ce film pas raté mais qu’on a, du début à la fin, l’impression d’avoir déjà vu.
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Un film d’espionnage désordonné, palpitant, engageant et absurde.
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Un film d’espionnage prévisible, « November Man » vaut la peine d’être vu juste pour la performance dynamique de Pierce Brosnan.
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S’il ne se surpasse pas plus que ça, c’est qu’il ne le souhaite pas.
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Frustrant et plutôt incompréhensible, nos pulsions restent fortes mais il ne nous satisfera pas.
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On se demande à la fin pourquoi ce film est intitulé « November Man ».