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Dans la steppe kazakhe vivent un homme et sa fille, dont deux garçons se disputent les faveurs. Cette histoire sans paroles regorge d’images sublimes qui offrent à la nature une place immense, le souffle du titre étant une menace toute humaine sur cet ordonnancement paisible. Dommage que le réalisateur en fasse trop, multipliant les plans en plongée et les chromos fabriqués, car la poésie simple du père "gobant" rituellement le soleil flamboyant ou celle du vent dans les cheveux de l’héroïne suffisent à notre bonheur
Toutes les critiques de Le Souffle
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Son film se révèle parcouru par une menace sourde qui explose littéralement à la fin, balaye tout dans un éclat romantique ultime et donne son sens au titre.
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Une bucolique valse des sentiments que la folie des hommes foudroiera. Aucun dialogue, mais une époustouflante puissance de cinéma.
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Dans ce poème visuel sans paroles, deux garçons, un Moscovite et un Kazakh, se disputent le cœur d’une jeune fille. Le souffle tient lieu de langage.
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Dans l’inattendu, le souffle, de son irrésistible puissance, fait tout vaciller et impose un point de vue artistique finalement plus original que prévu, qui saura, on l’espère, fédérer les amateurs d’art et essai et même au-delà.
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La (fausse) simplicité du film tient dans la lente observation d'un amour naissant en rase steppe, le tout sans parole, mais avec des plans composés d'une rare beauté qui convoquent le grand cinéma russe et l'art photographique.
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Tout est impeccable, mais glacé par l'esthétisme, et, donc, sans grand intérêt.
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Alexander Kott signe un poème tragique sur les désastres nucléaires. Son esprit photographique transparaît dans sa manière de filmer.
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Un conte de la fin de l’innocence aux manières épaisses, à la lisière de la carte postale National Geographic embuée, et néanmoins touchant çà et là.
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Au final, c’est un véritable manque d’"effet de souffle", avec une conclusion qui vire au mélo : l’amour, plus fort que la bombe…
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Dommage qu’on ne découvre le sujet de ce film sans dialogues et contemplatif qu’à la fin ! Cependant, on est hypnotisé par une photographie sublime et un sens du cadre délicat.
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Un joli livre d’images, certes, mais sans grande cohérence.