Toutes les critiques de The Descent One - Heinrich Himmler (Documentaire)

Les critiques de Première

  1. Première
    par Joachim Cohen

    S’appuyant sur les journaux intimes et la correspondance de Himmler, la réalisatrice expose de façon plutôt dérangeante comment le bras armé de la solution finale était par ailleurs un mari et un père aimant. Scolaire, ce documentaire a le mérite de montrer l’un des visages de ce que Hannah Arendt a appelé la banalité du mal.

Les critiques de la Presse

  1. Paris Match
    par Alain Spira

    Nécessaire, mais traumatisant, ce voyage au bout de l’horreur ordinaire est d’autant plus réaliste que, grâce aux voix des acteurs, on a vraiment le sentiment d’entendre parler Himmler. Effrayant, mais passionnant !

  2. Les Inrocks
    par Serge Kaganski

    Au cas où un spectateur d’aujourd’hui ignorerait tout d’Himmler, cet excellent documentaire se conclut par quelques images des charniers euphémisés ou occultés par les Himmler et par quelques cartons informatifs.

  3. Le JDD
    par Danielle Attali

    Ce documentaire exceptionnel dresse le portrait d’un homme froid, raide, implacable à partir de ses propres écrits, de photos et de documents. Remarquable.

  4. Télérama
    par Blottière Mathilde

    Sur fond d'archives effroyables parfois, la réalisatrice esquisse le portrait de l'un des plus grands génocidaires de l'Histoire en monstre ordinaire, fanatique médiocre, travaillé davantage par ses problèmes gastriques que par l'horreur de sa fonction.

  5. Critikat.com
    par Ariane Beauvillard

    Sans excès de psychologisme, elle tisse au fil des lettres le portrait d’une inconscience familiale. Il est dommage de constater que ces images, parfois grossièrement mises en valeur ne soient là que pour illustrer, en n’entrant que rarement dans le processus de création filmique.

  6. A voir à lire
    par François Bonini

    Il ne faudrait pas en conclure que ce film, certes décevant, ne nous apporte rien. Mais ce n’est pas à notre intelligence ou à notre raisonnement qu’il s’adresse ; les moments les plus forts, en effet, naissent d’un effroyable décalage entre ce qui est dit, les petits faits anodins, et ce que l’on voit.

  7. L'Humanité
    par Vincent Ostria

    Ce documentaire émaillé d’images d’archives sur les horreurs du nazisme, n’apprend rien de nouveau sur le dignitaire, sauf qu’il cachait bien son jeu en jouant le père exemplaire.