Toutes les critiques de J'Attends Quelqu'Un

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Étranger aux modes et aux recettes, Jérôme Bonnell défend un cinéma dont le minimalisme apparent recèle une profondeur et une maturité saisissantes. Sa démarche? Chercher la vérité des personnages. Bannir les effets dramatiques. Faire confiance à l’intelligence et à l’intuition du spectateur. Au travers d’actes quotidiens filmés dans leur banalité et leur continuité (peu de champs-contrechamps, beaucoup de silences, mais aussi des moments drôles), il donne du relief à l’indicible et à ce qui est enfoui. Renvoyant du même coup les tragédies intimes des personnages – ici, la paternité contrariée et la valse des sentiments – à nos propres tragédies. Parmi les successeurs de Pialat, Bonnell n’est pas le moins talentueux.

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Blottière Mathilde

    A la fois mélancolique et profondément optimiste, J’attends quelqu’un laisse entrevoir une ronde sans fin de rencontres possibles.

  2. Pariscope
    par Arno Gaillard

    Voilà de quoi est fait ce beau film, de la mélancolie, nos défaites et nos non-dits d’adultes aussi. (…) En réalité tous ces personnages attendent quelqu’un et tous semblent reprendre à leur compte ce titre de roman: « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part ». Depuis ce mercredi, Louis, Agnès, Jean-Philippe et Sabine vous attendent. Vite, allez à leur rencontre, la vie passe et nous ne faisons que l’emprunter, dit une chanson.

  3. Elle
    par Helena Villovitch

    Autour de ces trois personnages en quête d'amour, les clichés tombent en miettes. Les méchants diraient qu'il ne se passe pas grand-chose dans ces vies, ni dans ce film. Mais c'est à partir de détails infimes, de regards à peine échangés et de toutes petites phrases que se crée un climat tout en finesse où se joue le drame des existences.

  4. Paris Match
    par Alain Spira

    Avec son premier film, Jérôme Bonnell avait montré qu’il savait, avec simplicité, peigner ses personnages. Il confirme ce talent avec cette œuvre lente mais touchante, interprétée avec vérité et simplicité.

  5. Le JDD
    par Carlos Gomez

    Sachez qu'une grande mélancolie teinte l'atmosphère dès le début et que les acteurs défendent le caractère ténu du récit avec beaucoup de classe.