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Un acteur raté mais vendeur épanoui d'électroménager, traîne son spleen tranquille entre des castings pourris, son boulot, sa copine et sa mère - qui a enfin décidé de vivre parce qu'on lui a diagnostiqué un cancer. En voix-off, il énonce les profondes angoisses existentielles qui le travaillent - pourquoi on vit, pourquoi on meurt, et comment on gère l'entre-deux... Le décalage extrême entre les situations (plutôt graves), la manière dont elles sont vécues (sereinement) et celle avec laquelle elles sont énoncées (crument) produit un comique absurde, un peu cruel, et un sentiment d’angoisse diffus devant ce qu’on qualifierait plus de drôle de film que de film drôle. Vanina Arrighi de Casanova
Toutes les critiques de Je me tue à le dire
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Cultivant un humour dépressif, Xavier Seron fait un portrait d’homme face à la mort original dans son approche sentimentale de l’absurde.
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« Lorsqu'on est sur le point de mourir, il paraît qu'on se repasse le film de sa vie. Ça risque d'être chiant. » Dès le début de cette fable belge caustique, le ton est donné. Humour noir, rencontre inattendue des univers d'Aki Kaurismaki et de Bertrand Blier... Visuellement ambitieuse (noir et blanc contrasté, cadres soignés), scandée par des musiques baroques, cette réflexion onirique et absurde sur la maladie, la mort et les rapports mère-fils s'appuie sur un trio renversant : Myriam Boyer, mère cancéreuse accro au mousseux, Jean-Jacques Rausin, son fusionnel de fils, et Serge Riaboukine en ami fidèle et trucideur de chats... — Mathilde Blottière