-
Elle y croit dur comme fer à son sujet, la jeune réalisatrice de cette relecture du mythe d’Orphée et d’Eurydice. Mais elle la traite avec une application tellement symbolique et corsetée qu’elle suscite de l’embarras chez le spectateur.
Toutes les critiques de La Fille et le Fleuve
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Avec inventivité, la réalisatrice contourne sobrement et par une extrême simplicité la petitesse de ses moyens de production. Le visuel est ici réduit à son plus simple état, et offre la belle, sobre et rare incarnation d’une spiritualité et d’un mysticisme qui gardent toujours les pieds sur terre – et viennent même avec un peu d’humour.
-
Entre réalisme, mysticisme et fantastique, une oeuvre déroutante et assez envoûtante, où brille Sabrina Seyvecou.
-
(...) cette opposition dans le film entre le fantastique du quotidien et le quotidien du fantastique nous dit qu’une cinéaste est là.
-
La trouvaille la plus remarquable du film porte sur la représentation de l'au-delà et de son antichambre.
-
Inégal, déséquilibré (ce qui lui donne un certain charme), troué de fulgurances, La Fille et le Fleuve souffre parfois d’un manque de rythme, et la descente de la nouvelle Eurydice au royaume des morts est moins fantaisiste qu’elle ne devait l’être sur le papier.
-
Avec pour genèse le court métragele Fleuve Seine (2012), cet ambitieux projet de fiction fantastique et minimaliste d’inspiration rivettienne reste tributaire de son assise financière précaire, aux répercussions sensibles sur la direction d’acteurs, trop hésitante pour donner chair à ce récit éthéré.
-
Quelques notations joueuses éclairent un peu un ensemble qui peine à convaincre.