À l’instar des personnages dont il trace les portraits, Laurent Delahousse est sans doute plus complexe qu’il n’y paraît. A l'occasion de la diffusion ce soir à 20h35 sur France 2 du documentaire Klaus Barbie, criminel nazi, Télé 7 jours rencontré Laurent Delahousse.
À l’instar des personnages dont il trace les portraits, Laurent Delahousse est sans doute plus complexe qu’il n’y paraît. A l'occasion de la diffusion ce soir à 20h35 sur France 2 du documentaire Klaus Barbie, criminel nazi, Télé 7 jours rencontré Laurent Delahousse.Dans son bureau aux parois vitrées, situé au milieu de la rédaction de Magnéto Presse, sa société de production, Laurent Delahousse peaufine les textes de son documentaire consacré à Klaus Barbie. Devant lui, des piles de magazines d’actualité. Derrière lui, des Une de Libération : les portraits de Bérégovoy, Lady Di, Ayrton Senna... Rien ne l’intéresse plus que la complexité de l’être humain. Célèbre ou pas. Il s’interroge sans cesse sur ce que chacun donne à voir et ce qu’il est réellement."J’aime assez l’idée que l’on puisse se tromper sur quelqu’un. On n’a jamais aussi bien compris Coluche qu’après Tchao Pantin." Douter de la réalité. De soi aussi. Lui, l’avocat de formation, reconnaît que ce peut être destructeur. "Je suis rarement satisfait du résultat. Longtemps, je me suis demandé si j’étais légitime au poste que j’occupe au JT. A la longue, j’ai accepté l’idée que rien n’est parfait et que j’y ai ma place." Il n’est pas homme à s’épancher. Au fil de la conversation, on le découvre féru de cuisine, passionné de photos, fasciné par la foule d’un stade de foot (lui qui rêvait, enfant, de devenir joueur), amateur de séries américaines de Mad Men à Grey’s Anatomy, de mode et de design des années 60 et 70.Un homme fier surtout de ses racines nordistes. "Le Nord, c’est des parfums, des lieux qui me renvoient à la réalité. Ce métier nous isole parfois des problématiques qui touchent les Français. J’aime retourner chez mes parents à Amiens, traîner dans les bistrots, réécouter les gens", avoue-t-il. Capter des histoires pour les transmettre et offrir sa vision de la société.Eva ROQUE du magazine Télé 7 jours
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