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Bien que tourné en noir et blanc avec des moyens dérisoires, Telepolis est d'une beauté plastique à couper le souffle. Mais ce film assez incroyable sait aussi transmettre une émotion très forte, notamment lorsqu'il explore le thème de la transmission: là où l'omniprésence télévision ne diffuse qu'une soupe uniforme et sans saveur, les parents tentent de transmettre à leurs enfants des valeurs, des sentiments et l'espoir d'un monde meilleur. Une merveille.
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Les critiques de Première
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Un certain charme se dégage de cet ensemble naïf, mais étrange, auquel contribue la musique, très belle, qui accompagne le film, ainsi que les séquences d'animation qui se glissent entre les images en prises de vues réelles d'autre part, et renvoient, elles, à certains films de Miyazaki. On n'en reste pas moins perplexe quant au propos du réalisateur. Le recours à des formes du passé pour évoquer une situation contemporaine manque de pertinence, et brouille la lisibilité -- et ce d'autant plus qu'il se double de références explicites au nazisme (croix gamées, étoiles juive…). En résulte un film décoratif et empreint, malgré quelques belles idées, d'une nostalgie un peu figée.
